EQUATEUR, LA SIERRA ET L’AVENUE DES VOLCANS
du 25 au 30 décembre
On arrive à Mindo et on découvre enfin l’Equateur tel que je me l’imaginais: du vert, du vert et encore du vert ! Mindo, c’est un joli village au milieu des montagnes recouvertes de forêt tropicale, ici c’est la cloud forest parce que les nuages recouvrent souvent une partie des montagnes.
Heureusement pour nous les nuages laissent rapidement place au soleil. C’est aussi le paradis des oiseaux et notamment des colibris, il y en a à foison et de toutes sortes ! Par contre difficile de les photographier vu la vitesse à laquelle ils volent.
On dort à la bicok, l’hôtel de Sylvie et Sébastien, deux anciens voyageurs, un lieu idéal pour se reposer et profiter de la nature. Et entre voyageurs, ça accroche tout de suite …
On visite un mariposario pour pouvoir observer les différentes espèces de papillons d’Equateur. 22 espèces sur les 45 sont là à cette période. Il y en a de toutes les couleurs, c’est juste magnifique. Ils viennent se poser sur nous.
Nos préférés : les morphos bleus, marron ailes fermées, bleu électrique lorsqu’ils déploient leurs ailes.
Comme Mindo a remporté le concours mondial pour l’observation des oiseaux … on part à 6 heures du matin pour un tour avec une guide avec en tête l’idée de voir le fameux Quetzal.
On a vu plein d’oiseaux, mais pas de quetzal…
Une nouvelle leçon pour moi, ne rien attendre de la nature et apprécier ce qu’elle t’offre… c’est souvent comme ça qu’on a eu nos plus belles surprises. Je croiserai peut-être la route d’un quetzal lorsque je ne le chercherai pas.
La végétation est magnifique …
Des mini bananes roses qu’on avait déjà vues en Bolivie … comme toutes les bananes on en trouve de partout.
On se dirige ensuite vers la Mitat del Mundo! On ne pouvait pas manquer ce lieu marquant le passage entre les deux hémisphères. Et puis, je voulais absolument « être sur l’équateur, en Equateur ».
On va au musée intinam où on réalise plein d’expériences: on observe le tourbillon d’eau dans un évier mobile : sur la ligne de l’équateur pas de tourbillon, l’eau descend droit, à 5 m de l’équateur dans l’hémisphère sud l’eau s’écoule en formant un tourbillon qui tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, à 5 m de l’équateur dans l’hémisphère nord le tourbillon tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, c’est à cause de la force de coriolis (la force exercée par la rotation de la Terre). On a aussi testé notre équilibre sur la ligne de l’équateur et c’est très difficile de marcher droit sur la ligne les yeux fermés, on sent une force qui nous attire plutôt vers le nord … en fait sur la ligne de l’équateur les forces d’attraction des pôles s’annulent mais il y aurait une force magnétique qui perturbe notre oreille interne et donc notre équilibre. On s’est bien amusés et on a pu être dans 2 endroits à la fois !!!
On traverse Quito sans s’y arrêter vraiment et on s’engage sur l’avenue des volcans … l’Equateur possède beaucoup de volcans dont près d’une dizaine à plus de 5000m et plusieurs sont actifs. Environ 40 volcans sont situés de part et d’autre de la route principale au centre du pays d’où l’avenue des volcans. Comme on a déjà vu beaucoup de volcans depuis le Chili, on se contentera de les voir de loin à part un, le Cotopaxi qui est le volcan actif le plus haut du monde (5897m). Il était inaccessible il y a quelques mois car trop actif, mais on a de la chance, il s’est calmé, on peut donc aller au parc national Cotopaxi et s’approcher de très près du géant. Le parc est splendide et le volcan a un cône parfait, avec la neige à son sommet il est majestueux.
Dans le parc on se retrouve face à un troupeau de chevaux sauvages … Elisa tente une approche évidemment !
On dort 2 nuits dans le parc, 2 nuits au pied d’un volcan actif, les panneaux d’évacuation sont là pour nous rappeler le danger…
Et pourtant on a dormi comme des bébés ( j’ai quand même demandé au gardaparque si il était bien bien calme). Et puis il y a des sirènes pour avertir en cas d’évacuation immédiate!
On prend ensuite la route pour la lagune Quilotoa, une belle lagune dans un cratère de volcan éteint. La route est magnifique, ce sera sûrement notre dernier passage à plus de 4000 m, un petit pincement pour moi, pas pour Firmin. On traverse des villages andins, les femmes même jeunes portent un joli costume traditionnel et ça n’a rien à voir avec les touristes ! Elles sont magnifiques, mais elles n’aiment pas être prises en photo, alors on respecte. Quand on arrive à Quilotoa, il pleut. On dort à 4200 m, il fait très froid et le lendemain les nuages sont encore là, on fait un petit tour de la lagune.
On a trop froid et le vent se lève, alors on décide de partir direction l’Amazonie !
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