EQUATEUR, DU SUD AU PACIFIQUE
Du 12 au 25 décembre
Un vent de légèreté souffle lors de notre arrivée en Equateur ! On reçoit un super accueil à la frontière, plus de 2 heures pour faire les papiers de l’immigration mais avec un douanier super sympa, on échange et on plaisante ça fait vraiment plaisir … et ça dure tellement qu’on doit y passer la nuit afin de pouvoir faire les papiers auprès de la douane pour l’importation du véhicule. C’est la première fois que ça nous prend autant de temps mais tout le monde, y compris les filles, est ravi.
En route vers Cuenca, on découvre de belles montagnes et la forêt sèche, très loin de l’image qu’on se faisait de l’Equateur.
On tombe par hasard sur un parc aquatique … qu’on aura pour nous seuls toute la journée ! Les filles s’en donnent à coeur joie.
On travaille dans la bonne humeur dans des conditions pareilles !
On visite la ville de Cuenca, une immense cathédrale et les fabriques des célèbres chapeaux panama … oui oui ils sont fabriqués en Equateur ! Ce n’est pas l’envie d’en acheter qui nous manque mais la place… dommage.
Un petit arrêt à Guayaquil, une jolie ville avec des rues colorées ( on apprendra plus tard que c’est la ville la plus dangereuse d’Equateur) .
On vit l’ambiance de Noël de façon très étrange avec plus de 32° et pourtant des sapins ( faux).
On se promène dans les jardins remplis d’iguanes en liberté !
Il a une idée derrière la tête celui-là !
On a adoré cette tortue ninja ! T’as raison l’amie vous êtes beaucoup trop nombreuses là-dedans … liberté pour tous !
Et on fait l’expérience des taxis fast and furious… sensations garanties en plus de la course.
On prend la direction de la côte. Premier arrêt à Montanita, ambiance surf et cool attitude.
Soutenir ses filles dans l’effort, rien de plus important…
En tout cas pour le choix de la salle de classe, elles approuvent !
Ici c’est liberté totale, des motos, des quads et même des vaches passent sur la plage.
Tel père …
Telle fille !
On prend plaisir à se baigner dans les eaux chaudes du Pacifique, à jouer dans les vagues et à observer les surfeurs.
On va ensuite à Puerto Lopez, un village de pêcheurs. Toute la journée, les pélicans sont là à surfer sur les vagues, à plonger à pic pour pêcher ou moins fatigant à grapiller du poisson au retour des bateaux !
Un avant goût du surf, les filles s’essaient à la glisse et leur papa aussi.
On longe la côte et ses plages immenses. Notamment la plage de los Frailes dans la réserve de Machalilla, du sable fin, de l’eau turquoise, presque personne et d’énormes vagues !
Sur les conseils des Dalton, on s’arrête à la plage de San Lorenzo dans l’espoir de voir des éclosions d’oeufs de tortues. Lorsqu’on arrive on est impressionnés par le nombre de nids: plus d’une centaine ! Une ponte a eu lieu la veille de notre arrivée, on voit encore les empreintes d’aller et retour de la tortue.
On part en repérage pour savoir quels sont les nids susceptibles d’éclore et c’est parti pour des rondes toutes les demi-heures jusqu’à 2 heures du matin. Mais on fait chou blanc ! Pas de ponte ni d’éclosion … vers 6 heures du matin je fais un petit tour pour voir s’il y a eu des éclosions après 2 heures du matin et je découvre une petite tortue qui a pris le mauvais chemin. Les bébés tortues se repèrent en effet grâce aux étoiles et à la lune et parfois elles sont attirées par la lumière des lampadaires. Celles-ci étaient donc perdues, dos à l’océan. On essaie de les mettre à la mer mais les vagues sont très fortes et les ramènent, Firmin va même dans l’eau pour les relâcher après les plus grosses vagues. Et voilà deux petites tortues de plus dans l’océan !
Dans la journée, les filles font leur cours et on discute avec des agents de la protection des tortues qui nous expliquent que grâce au projet de protection le nombre de nids a été multiplié par 3 en 5 ans. Ils font aussi tout un travail pédagogique auprès des écoles et des habitants. Les tortues qui naissent sur cette plage reviendront pondre dans 25-30 ans sur la même plage … enfin pour les chanceuses qui survivent 1 sur 100 !
En fin de journée on fait la rencontre de William et Coraline, un couple de motards tourdumondiste qui sont venus bivouaquer pas loin de nous. On passe la soirée à faire des rondes ensemble autour des nids indiqués par les agents de l’environnement. Vers 23 h William découvre 2 tortues qui viennent de sortir de leur oeuf ( ce sont des retardataires, elles sortent d’un nid qui a déjà éclos) et qui se dirigent encore une fois du mauvais côté. On les guide avec des lumières vers l’océan et ça marche ! Elles suivent la lumière et après de longs efforts elles font leur premier grand bain !
Nous on est tout émus et émerveillés aussi bien les petits que les grands.
Le lendemain matin je fais à nouveau ma petite inspection à 6heures … un nid a éclos et on l’a loupé, grrrr mais encore deux petites tortues sont là et cherchent le chemin. On les observe, en les aidant un peu… au total 6 petites tortues qui auront débuté leur grande aventure sous nos yeux. C’est peu comparé aux 150 que contient un nid, mais nous, on est ravis, ça a été nos petites protégées… et puis pour ceux qui nous connaissent ce n’est peut-être pas un hasard si on s’est retrouvés avec les retardataires …
Encore mieux en vidéo …
Après San Lorenzo et ses tortues, on va à Canoa, un petit village de pêcheurs et de surfeurs. Ambiance vacances, mais le village et les habitants sont marqués par le tremblement de terre d’avril. On voulait aller un peu plus haut sur la côte mais on renonce pour deux raisons: les destructions y sont très importantes et en plus il y a eu un nouveau tremblement de terre et des répliques sont attendues. On passe donc Noël à Canoa, un Noël en maillot de bain, encore une première …
Bon on aura quand même notre langouste !
Depuis notre hôtel, on prend le temps d’un dernier regard vers le Pacifique depuis l’Equateur …
Et maintenant direction la sierra …
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