PREMIERS PAS EN BOLIVIE

Du 26 au 29 octobre

Un passage éclair en Argentine, dans la région de Jujuy qui est magnifique. On est encore émerveillés par les quebradas !

Pumamarca et sa montagne aux 7 couleurs.

De nouvelles quebradas au nord de Humahuaca. On dirait que quelqu’un s’est amusé à peindre les montagnes.

 

On arrive en Bolivie à Villazon, le passage de la frontière est assez rapide. Du côté argentin, il n’y a pas un chat dans les rues et du côté bolivien ça fourmille, énorme contraste. On roule jusqu’à Tupiza. Une jolie petite ville avec ses moto-taxis, on se ravitaille au marché, première expérience et dépaysement garanti ! C’est très coloré et parfumé. On part ensuite visiter les canyons de Tupiza, ils sont très beaux mais ceux d’Argentine nous ont rendu un peu difficiles …

On décide de se diriger vers Potosi. On grimpe, on grimpe et nous voilà à nouveau dans les hautes altitudes et pour un bon moment vu qu’on entame l’altiplano, cette zone qui va de la Bolivie au Perou où on ne descend quasiment plus en dessous de 3500m d’altitude.

On arrive donc à Potosi, 4200 m d’altitude. C’est une ville connue pour ses mines, on peut les visiter, mais on décide de ne pas le faire par respect pour les mineurs, on ne se voyait pas du tout arriver comme des touristes et observer comme dans un zoo les mineurs qui souffrent.

Se déplacer en camping-car dans la ville et ses rues étroites est un cauchemar !

On visite donc la ville qui a une jolie architecture coloniale mais qui est très polluée, les véhicules fument beaucoup à cette altitude.  Pour nous cette fois-ci pas de mal de tête par contre il faut choisir entre manger et respirer, les deux à la fois c’est compliqué… et dire qu’eux jouent au foot !

La place centrale est très animée. C’est étonnant de voir les différentes générations se côtoyer, les Aymara en costume traditionnel ont un portable dans leur poche et les jeunes ont opté pour le look universel … la mondialisation est passée par là.

Le samedi en fin de journée, on décide d’aller au cinéma, une belle expérience de rire en même temps que les autres familles.

Le dimanche, on est réveillés par la musique à fond à 7h30. De joyeuses chansons qui invitent à aller à la messe. Mais nous on doit partir pour Uyuni et son salar… Entre Potosi et Uyuni, on traverse de jolis villages et de beaux paysages avec plein de lamas.

Le blanc c’est du sel pas de la neige.

On arrive enfin à avoir un peu de carburant, un vieil homme a bien voulu nous vendre 30 litres. Oui en Bolivie, non seulement il y a un prix pour les locaux ( 3,5 bolivianos) et un prix pour les étrangers ( 8,8 bolivianos) mais en plus, il arrive souvent qu’on refuse de nous vendre du carburant et ça a été le cas à Potosi. Sympa, on se sent tout de suite bien accueilli. Heureusement qu’on a un réservoir supplémentaire. Bref, on arrive à la ville d’Uyuni, on est un peu surpris de trouver dans un endroit aussi touristique, une ville dans un tel état de délabrement et de saleté. On aurait voulu visiter le cimetière de trains mais pour y accéder on traverse une décharge à ciel ouvert qui nous fait rebrousser chemin. Après avoir discuté avec d’autres voyageurs, on sait qu’on n’a rien loupé, le cimetière des trains n’est plus ce qu’il était.

Une fois les réserves faites, direction le salar!!!